Récit de première main de la conduite d'une moto pour la première fois

Jul 24, 2023

STURGIS, SD - Les pilotes du rallye ne sont en aucun cas des novices, mais qu'en est-il de ceux qui n'ont jamais roulé auparavant et qui veulent l'essayer ? Ride with Us est hébergé par le Motorcycle Industry Council, ils proposent des balades gratuites avec des instructeurs de classe mondiale aux nouveaux conducteurs et à ceux qui ont besoin d'un rappel sur les bases.

Je suis allé faire un tour aujourd'hui et en tant que motocycliste débutant, j'ai quelques réflexions à partager. Tout d’abord, j’avoue que j’étais nerveux avant de commencer le cours. J'ai pensé à "Et si je m'écrase ? Et si je m'envole ? Et si je m'embarrasse devant tous les experts en tombant ?" Une fois arrivé à l'église LifeSpring Wesleyan à Sturgis, tous les instructeurs ont été très patients et ont compris que rouler pour la première fois pouvait être une expérience effrayante.

On m'a dit avant d'entrer de porter un pantalon long (jean ou pantalon de randonnée) et une chemise à manches longues, que j'ai compilé avec plaisir. J'ai signé la renonciation et à partir de là, l'un des instructeurs m'a appris à bien mettre un casque et m'a donné des gants. Heureusement, je portais des bottes qui couvraient/protégeaient mes chevilles, mais ils ont des chaussures pour ceux qui pourraient porter les mauvaises.

Une fois "équipé", terme que j'ai appris signifiant "porter le bon équipement", j'ai rencontré mon moniteur d'équitation. Elle m'a expliqué comment monter le vélo, où se trouvait l'embrayage et comment l'utiliser en complément de l'essence, et comment freiner. Je me suis assuré de bien comprendre ce qu'elle disait et j'ai posé toutes mes questions, elle était plus qu'heureuse de répondre. Ses instructions étaient faciles à suivre et je commençais à me sentir un peu moins tendu.

Puis est arrivé quand elle a allumé le vélo mais m'a gardé en position neutre, je me suis dit "Oh mon Dieu, dans quoi je me suis mis ?" Elle m'a laissé faire tourner le moteur plusieurs fois pour sentir l'état du gaz. À partir de là, elle m'a demandé : « Vous sentez-vous suffisamment à l'aise pour passer en première vitesse et commencer à bouger ? J'ai failli dire non, mais j'ai fait tout ce chemin et j'ai pensé que je devais sortir de ma zone de confort. De plus, à ce stade, mon anxiété commençait à se transformer en excitation.

Une fois la vitesse passée en première, la moto n'a pas secoué, n'est pas partie en course, n'a pas bougé. Nous avons commencé à petits pas, elle a marché quelques pieds et a tendu la main. Le but était de me sentir à l'aise avec l'embrayage à gaz et avec la façon de freiner. J'ai réussi à atteindre sa main, puis elle s'est déplacée un peu plus loin. Nous avons fait cela jusqu'à ce que nous soyons arrivés à mi-chemin du cercle qu'ils avaient créé sur le parking de l'église. À ce moment-là, j’avais envie d’aller plus vite et d’essayer de mettre les pieds sur les pédales. Je lui ai dit ce que je pensais et elle a encouragé l'idée.

Elle m'a dit que pour me relever, je devrais utiliser encore plus d'essence, ce qui signifie aller plus vite. Les nerfs ont recommencé, mais seulement pendant moins de 10 secondes. J'ai lentement relâché l'embrayage tout en augmentant le gaz, et je l'ai fait ! J'ai mis mes pieds sur les pédales, c'était incroyable. En moins de 15 minutes, j'ai appris à me sentir à l'aise sur un vélo et à atteindre une vitesse décente (en réalité, elle était d'environ 3 à 5 mph).

C'est maintenant que j'ai appris que j'aime baisser les yeux quand je suis sur un vélo, un grand non-non. Tout comme pour une voiture, vous devez toujours regarder où vous voulez aller. J'étais trop concentré sur le fait de mettre l'embrayage en drapeau et d'accélérer, j'ai oublié comment faire tourner un vélo pendant une seconde et j'ai eu peur en pensant que j'allais heurter la barrière. Heureusement, je me suis souvenu de ce que mon instructeur m'avait dit : relâchez lentement l'embrayage et saisissez la poignée de frein. Je me suis empêché de tomber et de m'embarrasser (ma pire peur).

Au moment où j'ai réussi à tourner correctement, j'ai calé le vélo environ 4 à 5 fois. J'avoue que je commençais à être frustré par moi-même à force de caler, mais tous les instructeurs du cercle étaient encourageants et finalement, j'ai pu faire plusieurs fois le tour du cercle sans aucune faute.

Dans l’ensemble, l’expérience a été formidable et exaltante. En vérité, je comprends enfin pourquoi les motards aiment rouler. C'était libérateur avec le vent sur mon visage et le soleil sur mon dos.